Mise à jour le 31 août 2020

Trouver la bonne excuse

En lisant le blog de Letitia Portella, je me suis arrêté sur un article où elle explique son cheminement et les motivations à lancer son blog : pourquoi vous devriez avoir un blog et y écrire.

Elle y décrit aussi 4 fausses “bonnes” excuses de ne pas se lancer. Je les reprends aussi, parce que elles ont été les miennes à un moment donné. Mais, j’en ai trouvé d’autres qui m’ont motivé à me lancer1. Et surtout, j’ai pris l’habitude de partager mon ras-le-bol avec d’autres blogueurs-amis qui ont su trouvé les mots pour me motiver à nouveau.

Attention : ce qui suit n’est pas la traduction des propos de Letitia Portella, mais ma manière de les comprendre.

Je ne suis pas un·e expert·e

Un blog personnel n’est pas un site universitaire ni une encyclopédie. Le but d’un blog est justement d’être un espace d’expression personnel bien à vous et rien qu’à vous.

Il s’agit non pas de tout dire sur le sujet ni de l’épuiser, mais de dire ce que vous en pensez, vous, toi, l’auteur du blog. Et c’est très différent.

Tout le monde sait cela

Peut-être que ce que vous écrivez ou écrirez a déjà été dit d’une autre manière par une autre personne dans une autre perspective (et tout cela peut être mis au pluriel). Oui, mais personne encore n’a dit ce que vous dites comme vous le dites et avec votre point de vue. Rien que cela mérite d’être publié.

Et si je fais des erreurs ou dis des âneries ?

Aucun problème ! Bien au contraire… C’est ainsi qu’on progresse. La vie est faites d’erreurs. Le tout est d’en faire quelque chose, de comprendre, de progresser, de changer.

Ce que vous écrivez ou écrirez pourra être complété, corrigé, supprimé sans aucun problème. Ce que vous publiez ou publierez suscitera peut-être, voire certainement, des réactions, des commentaires, des compléments qui donneront encore plus de pertinences aux billets. Vos propos seront peut-être repris par d’autres sur leur propre blog comme bases d’autres articles et là, va se créer le sens même des blogs : le réseautage.

En ce sens, je ne peux que recommander la lecture de cet article sur l’écriture itérative de Thierry Crouzet.

À votre tour, en lisant d’autres blogs, trouverez-vous matière à publier, des articles que vous aimeriez commenter ou critiquer. N’oubliez pas de citer vos sources par le lien vers le texte d’origine.

Je n’ai rien à écrire à propos…

Et bien, dites-le ! Et si le premier billet était justement de poser l’angoisse de la page blanche, de poser les questions qui vous assaillent, les doutes, les envies, les obstacles ?

C’est déjà un excellent début. Cela pourra sans doute susciter quelques encouragements et des propositions.

Sinon, avez-vous lu un livre qui vous a intéressé, enthousiasmé ? Vu un film que vous aimeriez recommander ? Vécu un voyage, une expériene hors du commun ? Trouvé un job hyper motivant ? Ou, au contraire, vous stagnez là où vous êtes. Vous avez constitué un recueil de poèmes, de recettes de cuisine, de citations ou que sais-je ? Pourquoi ceux-ci, celles-ci ? Dites-le.

Conclusion : Go !

Tout cela peut être l’objet d’un blog. Pourquoi ? Parce que ce blog c’est le vôtre, c’est vous, au contraire des réseaux sociaux où c’est vous le produit.

Pourquoi encore ? Parce que vous le valez bien !


  1. Ces raisons m’ont parfois convaincu de ne plus bloguer. Relèvent-elles du complexe ? Elles n’ont en tout cas pas eu le dernier mot. Heureusement… pour vous. ↩︎